Jean Cocteau
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Jean Cocteau

Mar 07, 2024

Jean Cocteau


Poète , romancier , peintre , graphiste , dramaturge et cinéaste francais 


Né : 5 juillet 1889 - Maisons-Laffitte, France

Mort : 11 octobre 1963 - Milly-la-Forêt, France



Enfance


Jean Cocteau naît de Georges Cocteau et d'Eugénie Lecomte le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, une petite ville près de Paris. Son enfance est très solitaire, ses deux frères et sœurs, Marthe et Paul, étant beaucoup plus âgés. Cocteau est néanmoins un enfant heureux, passant l'été à Maisons-Laffitte et l'hiver à Paris, lisant et jouant, fasciné par les contes de fées et s'habillant en costume. La famille est aisée et Georges Cocteau, avocat, peut quitter son emploi au début de l'enfance de Cocteau, passant son temps à peindre et à jouer au billard tandis qu'Eugénie Lecomte va au théâtre et pose pour des artistes comme Nadar (et son frère) et Jacques-Émile Blanche. Georges Cocteau initie son fils au dessin et l'enfant gagne de l'argent de poche en vendant ses dessins à son grand-père. Jean Cocteau a dix ans lorsque son père se suicide, ce qui crée une coupure brutale entre l'enfance et l'existence d'adulte avec laquelle il luttera toute sa vie.


Après la mort de son père, Cocteau est inscrit au lycée Condorcet, une école privée. Il a du mal à suivre les cours, ne réussissant qu'en dessin et en gymnastique, et est finalement renvoyé pour ses absences répétées, après quoi il reçoit des cours particuliers à domicile. Cocteau passe son adolescence proche du théâtre ; il crée ses propres pièces avec René Rocher, un ami du lycée Condorcet, et tous deux font la connaissance de l'actrice Mistinguett, qui courtise les amis de son fils. Mistinguett affirmera plus tard qu'elle fut la première femme à avoir couché avec Jean Cocteau, une histoire que ce dernier ne confirme ni ne dément, bien qu'il note que sa première expérience sexuelle fut avec Albert Botten, un jockey, après quoi sa mère l'avait averti de penser à l'honneur de la famille. Cocteau échoue deux fois au baccalauréat et commence à écrire des poèmes, dans lesquels son idéalisation du passé, sa peur de la mort et sa profonde tristesse apparaissent clairement.


En 1907, Cocteau et sa mère s'installent définitivement à Paris, dans le nord-ouest de la ville. Eugénie Lecomte, décidée à rester veuve, reporte son affection sur son plus jeune fils, qui reste, comme un enfant, incapable de distinguer le mythe de la réalité, s'imaginant fils d'un diplomate étranger ou d'un archéologue. La relation de Cocteau avec sa mère l'a habitué à plaire aux autres, à créer une illusion de bonheur par crainte que sa tristesse ne dérange ; le couple n'a jamais parlé de la mort de Georges Cocteau.


Formation et travail


A Paris, Cocteau se lance dans le monde des salons littéraires. Il se lie d'amitié avec Lucien Daudet, romancier et peintre, qui lui donne confiance et le présente à un groupe d'écrivains symbolistes. À dix-huit ans, Cocteau rencontre Édouard de Max, acteur célèbre, qui organise une lecture publique des poèmes de Cocteau. Neuf mois seulement après son second échec au baccalauréat, la mère de Cocteau est convaincue qu'il n'a pas hérité des faiblesses de son père et l'emmène en Italie pour le récompenser de ce succès. A Venise, Jean Cocteau a une brève liaison avec Raymond Laurent, qui se suicide une heure après que Cocteau l'a quitté sur les marches de Santa Maria della Salute.

Jean Cocteau, portrait par Modigliani, huile sur toile (1916), Princeton University Art Museum, Princeton, New Jersey

Jean Cocteau, portrait par Modigliani, huile sur toile (1916), Princeton University Art Museum, Princeton, New Jersey

A son retour, Cocteau quitte la maison de sa mère et s'installe de l'autre côté de la rivière, dans un appartement de l'Hôtel Biron, où vivent notamment Auguste Rodin et Isadora Duncan. Les amours de Cocteau se caractérisent par leur caractère non réciproque, l'artiste se trouvant constamment de part et d'autre de passions mal assorties. Alors qu'il vit à l'hôtel Biron, il a une relation avec Christiane Mancini, étudiante en théâtre, qui prend fin après qu'elle a envoyé à Cocteau des lettres détaillant son désir et sa souffrance. Il connaît alors un succès professionnel plus important, publiant deux recueils, La Lampe d'Aladin (1908) et Le Prince frivole (1910).

Jacques-Émile Blanche - Portrait of Jean Cocteau (1912)
Jacques-Émile Blanche - Portrait de Jean Cocteau (1912)

En 1910, Cocteau retourne dans l'appartement de sa mère, rue d'Anjou. Il entame une relation avec Madeleine Carlier, une actrice beaucoup plus âgée que lui, qui ne partage pas l'intensité de ses sentiments. Cette relation prend fin lorsque Carlier tombe enceinte et se fait avorter, rejetant la proposition de mariage de Cocteau. Cocteau fonde une revue, Shéhérazade, qui lui permet de rencontrer des collaborateurs tels que Pierre Bonnard, Natalie Barney et Marie Laurencin. Cocteau rencontre Maurice Rostand, avec qui il entretient une relation relativement heureuse ; les deux hommes sont amants, collaborent à des poèmes et sont connus pour porter, lors de soirées mondaines, des tenues inspirées de leur amour commun pour l'écrivain tristement célèbre Oscar Wilde. Les amis les plus proches de Cocteau à cette époque sont Marcel Proust et Anna de Noailles, qu'il vénère et qu'il a délibérément recherchés.

Portrait de Cocteau par Federico de Madrazo y Ochoa (vers 1910-12)

Portrait de Cocteau par Federico de Madrazo y Ochoa (vers 1910-12)

Cocteau insiste pour établir des liens qui correspondent à l'art qu'il admire et qu'il souhaite produire, recherchant des collaborateurs avec une persistance qui aliène souvent les autres. Après avoir vu Vaslav Nijinski se produire en 1909, Cocteau commence à poursuivre Sergei Diaghilev, dans l'espoir d'écrire le livret des Ballets russes ; il y parvient en 1912, avec Le Dieu bleu, qui est un échec critique et populaire.


En 1914, Cocteau se présente pour être enrôlé, mais il est exempté du service militaire en raison de sa faible constitution. Il est alors chargé de collecter du lait dans les fermes pour le donner aux troupes qui partent combattre pendant la Première Guerre mondiale. Cocteau rejoint ensuite Misia Sert, une mondaine parisienne, au sein d'une ambulance amateur équipée par le couturier Paul Poiret. En 1915, Cocteau est envoyé au front à Coxyde en tant qu'ingénieur ; il prend des photos et dessine, voyant la guerre comme un rêve. Son point de vue, détaché de la réalité de la guerre, lui vaut l'impopularité des soldats. Ces expériences inspireront le roman de Cocteau sur la guerre, Thomas l'Imposteur (1923).


La Première Guerre mondiale modifie les intérêts stylistiques de Cocteau. Il s'intéresse au cubisme et s'éloigne de Proust et de Noailles, qui deviennent démodés. Il poursuit Pablo Picasso en lui offrant du tabac et en lui demandant des portraits qui restent sans réponse. Picasso finit par accepter Cocteau, bien qu'avec hésitation, et accepte son invitation à travailler sur les décors de Parade, qui est jouée en 1917, sur une musique d'Erik Satie.

Parade (1917)

Parade (1917)

Peu après, Cocteau rencontre Raymond Radiguet, âgé de quinze ans, dont il devient obsédé. Radiguet est à la fois le protégé, la muse, le collaborateur et l'amoureux non partagé de Cocteau, qui le dessine pendant son sommeil, mais qui est dévasté par son incertitude quant aux sentiments de Radiguet à son égard, réalisant finalement que l'adolescent n'est attiré que par les femmes. Cocteau informe le père de Radiguet qu'il l'aidera dans son avenir littéraire, ce qu'il fait en le présentant à Bernard Grasset, qui publie son premier roman. Ils resteront proches jusqu'à la mort de Radiguet, victime d'une fièvre typhoïde, à l'âge de vingt ans.

Portrait of Jean Cocteau by Marie Laurencin (1921)

Portrait de Jean Cocteau par Marie Laurencin (1921)

Tout au long des années 1920, Cocteau est malmené par les surréalistes, qui voient en lui le symbole de la poésie qu'ils veulent détruire. Cocteau écrit à l'écrivain Louis Aragon, plus amical que les autres membres du groupe, pour lui demander pourquoi "cette méchanceté, à la fois confuse et méticuleuse", persiste, mais ne reçoit pas de réponse claire ; il semble que l'inimitié soit motivée par l'homophobie d'André Breton et la jalousie à l'égard de l'amitié de Cocteau avec l'écrivain et critique Guillaume Apollinaire, ainsi que par le dégoût pour la prose florale de Cocteau et l'attachement romantique aux contes de fées. Pendant cette période, Cocteau reçoit des menaces de mort de Robert Desnos, écrivain central du surréalisme, et des appels téléphoniques anonymes inquiétants.


En 1926, Cocteau rencontre Jean Desbordes, un amant avec lequel il vivra jusqu'en 1933. Desbordes incite Cocteau à créer des œuvres qui abordent plus directement sa sexualité, dont le résultat est Le Livre blanc, publié à seulement trente exemplaires en 1928. Cocteau est bisexuel et démisexuel, bien qu'il s'abstienne de catégoriser la sexualité, mais considère l'homosexualité comme plus noble et plus pure que l'hétérosexualité. Cocteau publie Le Livre blanc de façon anonyme, afin de ne pas contrarier sa mère, mais signe des exemplaires pour des amis et des connaissances et illustre l'édition plus importante qui paraît en 1930, admettant tacitement en être l'auteur.

Illustration du Livre blanc -1930

 Illustration du Livre blanc -1930

Cocteau consomme régulièrement de l'opium pendant toute cette période. En 1928, il entre dans une clinique de Saint-Cloud pour se soigner de cette addiction, écrivant Les Enfants terribles (1929) en tant que patient et Opium : Journal d'un drogué (1930) peu après sa sortie. Cocteau se lie d'amitié avec Jacques Maritain, philosophe, et Charles Henrion, prêtre catholique, pendant cette période. Cocteau continue à consommer de l'opium tout au long de sa vie, estimant que cela améliore sa production artistique.

Les Enfants Terribles- 1929

 Les Enfants Terribles- 1929

Période de maturité


En 1929, Marie Laure et Charles de Noailles offrent à Cocteau un million de francs - somme importante pour Cocteau, mais inférieure au budget accordé aux réalisateurs commerciaux - pour réaliser un film, ce qui donne Le Sang d'un poète, achevé en 1930. Le film, qui se termine par la mort d'un enfant, suscite l'indignation, le préfet de police tentant d'en empêcher la diffusion. En 1932, lorsque le film sort enfin, avec quelques modifications, les médias le qualifient de "film surréaliste", ce qui provoque la colère des surréalistes, qui accusent Cocteau de plagier Luis Buñuel et attendent devant sa porte dans l'espoir de l'attaquer physiquement.

Extrait du Sang d'un poète - 1930

 Extrait du Sang d'un poète - 1930

Cocteau s'était tourné vers le théâtre et le cinéma parce qu'il sentait qu'il échouait en tant que poète et qu'il avait été rejeté par ses amis cinq ans plus tôt. Il se retire dans sa chambre pendant une grande partie de la décennie, remplaçant le monde par ses propres inventions. En 1932, il rencontre Natalie Paley, une princesse russe mariée, qui partage son désir d'échapper à la réalité. Ils entament une liaison, alimentée par l'opium, au cours de laquelle ils ne quittent la maison que pour voir des films de Greta Garbo et de Marlene Dietrich. Cette liaison prend fin lorsque Paley, s'imaginant être enceinte, retourne auprès de son mari, dévastant Cocteau. L'évasion mutuellement destructrice de cette relation illustre la manière dont la vie et l'œuvre de Cocteau sont parallèles, les critiques commentant plus tard la similitude avec son précédent roman, Les Enfants terribles, qui avait en fait initialement attiré Paley vers Cocteau.


Le début de la Dépression entraîne un manque d'opportunités pour les artistes de faire des films, mais Cocteau continue d'écrire des pièces de théâtre tout au long de la décennie, parmi lesquelles La voix humaine (1930), La machine infernale (1934), Les chevaliers de la table ronde (1937), Les parents terribles (1938) et La machine à écrire (1941). À la fin des années 1930, il commence également à écrire des chansons populaires et une chronique pour Paris-Soir relatant son voyage autour du monde en 1936. Il se lie d'amitié avec Édith Piaf, pour qui il écrit Le Bel Indifférent en 1940. L'œuvre de Cocteau n'est cependant plus à la mode, l'art jouant un rôle de plus en plus politique dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale.

Extrait de La machine infernale - 1934

 Extrait de La machine infernale - 1934

En 1937, Cocteau rencontre Jean Marais, un acteur qui restera un ami proche et un amant intermittent jusqu'à la fin de sa vie ; Marais jouera également dans de nombreux films ultérieurs de Cocteau. L'opinion de Cocteau sur la Seconde Guerre mondiale est largement influencée par son anxiété à l'égard de Marais, qui est envoyé au front en 1940 et rejoint ensuite la Résistance, et par sa confusion permanente quant à la relation entre l'art, l'identité et la politique. En 1940, Cocteau soutient la Ligue contre l'antisémitisme, ce qui conduit Louis-Ferdinand Céline, un éminent écrivain de droite, à lancer des appels à fusiller Cocteau ; en 1941, le 17e escadron bombarde une représentation des Parents terribles avec des gaz lacrymogènes et lâche des rats dans le public, apparemment en raison de la difficulté de Cocteau à s'intégrer dans les catégories existantes.


En 1942, Cocteau se lie d'amitié avec Arno Breker, un sculpteur allemand qui a utilisé ses relations au sein du parti nazi pour intervenir, à la demande de Cocteau, afin de retirer le nom de Jean Marais de la liste des morts nazis après que ce dernier ait frappé un critique de droite. Cocteau écrit un article célébrant l'œuvre de Breker, ce qui suscite l'indignation de la communauté artistique parisienne ; Breker, qui a alors été choisi par Adolf Hitler comme sculpteur officiel de l'État, persuade temporairement Cocteau de soutenir le parti nazi, en faisant appel à l'amour du mythe du poète. L'attitude de Cocteau, tout au long de la guerre, est marquée par l'intérêt personnel et non par l'éthique.


La période tardive


En 1945, Cocteau revient à la réalisation avec La Belle et la Bête, avec Jean Marais. Il réalise ensuite L'Aigle à deux têtes (1948) et Les Parents terribles (1948). En 1950, il réalise Orphée, deuxième film, après Le Sang d'un poète, d'un ensemble qui sera connu sous le nom de Trilogie orphique. Ce film met en scène Jean Marais, tout comme le dernier film de Cocteau et le dernier de cette série, Le Testament d'Orphée, achevé en 1960, qui comprend des caméos de plusieurs célébrités avec lesquelles Cocteau s'est lié d'amitié, dont Pablo Picasso.

Extrait de La Belle et la Bête  - 1945

Extrait de La Belle et la Bête  - 1945

Cocteau rencontre Francine Weisweiller, qui devient une amie proche et une mécène, lors du tournage des Enfants terribles en 1950, et s'installe chez elle à Saint-Jean-Cap-Ferrat, où il vivra tout au long de la décennie. Cocteau décore et peint la villa, réalisant un film, La Villa Santo-Sospir (1952), sur ce projet. L'œuvre de toute une vie de Cocteau est reconnue au cours de cette décennie par sa nomination comme membre de l'Académie belge en 1954 et de l'Académie française en 1955. Il passe une grande partie de cette décennie à peindre, y trouvant la capacité de s'oublier lui-même, ce qui le soulage de sa dépression. Il peint des chapelles à Villefranche-sur-Mer, Milly-la-Forêt, Londres et Fréjus, un théâtre à Cap d'Ail et une salle de mariage à Menton. Il retourne à Milly-la-Forêt, où il avait tenu une maison avec Jean Marais, peu avant sa mort en 1963.

Décoration à fresque de la Chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer - 1957

 Décoration à fresque de la Chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer - 1957

L'héritage de Jean Cocteau


Bien qu'impopulaire auprès de son entourage, Jean Cocteau et son œuvre ont eu un impact significatif sur la génération suivante. Son influence sur le grand artiste pop Andy Warhol, qui partageait la fascination de Cocteau pour la célébrité, son empressement à emprunter à la culture environnante, son enthousiasme pour la collaboration et son intérêt pour le passage d'un média à l'autre, est particulièrement évidente. La combinaison par Cocteau de points de référence anciens et modernes, bien que controversée à son époque, résonne clairement dans l'expérimentation postmoderne de la "haute" et de la "basse" culture ; la robe de maternité Grace Jones (1979) des superstars du multimédia postmoderne Jean Paul Goude et Antonio Lopez est, à la fois dans son esthétique et dans sa relation à la performance, une descendance de la Parade de Cocteau.

Buste de Jean Cocteau à Villefranche-sur-Mer par Jacques Lipchitz

Buste de Jean Cocteau à Villefranche-sur-Mer par Jacques Lipchitz

L'influence de Cocteau est également perceptible dans les médias dans lesquels il a travaillé. Le compositeur John Adams partageait l'intérêt de Cocteau pour la combinaison de la vie contemporaine avec des formes d'art raréfiées, comme en témoigne son opéra Nixon Goes to China (1987). L'adaptation des Enfants terribles par le réalisateur Bernardo Bertolucci, The Dreamers (2003), montre sa dette envers les thèmes de Cocteau et son habitude d'emprunter à ceux qui l'entourent, tandis que Holy Motors (2012) du réalisateur Leos Carax s'inspire de l'utilisation par Cocteau de l'imagerie onirique dans le cinéma. Tom of Finland, connu pour ses dessins érotiques, poursuit l'exploration de la sexualité et du corps masculin de Cocteau, tandis que les photographies de Pierre et Gilles explorent de la même manière le façonnement de soi et le désir.


Dans les dernières années de sa vie, Cocteau s'est vu offrir la possibilité de créer un musée à Menton, qui a ouvert ses portes sous le nom de Musée du Bastion en 1966, trois ans après la mort de l'artiste, avec des travaux de restauration réalisés par Cocteau et une petite collection offerte par l'artiste lui-même. En 2003, la ville a commencé à collecter des fonds pour un musée plus important de l'œuvre de Cocteau, qui a ouvert ses portes en 2011, avec une collection léguée par un homme d'affaires américain, Séverin Wunderman. Ce musée, le musée Jean Cocteau, est relié et partage sa collection avec le musée du Bastion, permettant des expositions tournantes qui ont fait découvrir l'œuvre de Cocteau à une nouvelle génération de visiteurs méditerranéens.

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